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Merci Inès !

mardi 12 juin 2018

Le mandat d'Inès Rabadán s'est terminé lors de l'Assemblée générale de la SACD en Belgique, le 11 juin dernier. Frédéric Young, Délégué général pour la Belgique, tenait à rendre hommage à la Présidente sortante, dans un texte que nous reproduisons ici.

 

« Chère Inès

J’ai toujours aimé le message du répondeur téléphonique d' Alain Berenboom. Il commence par : "Oh lala, je vous ai manqué".

Être là, ne pas l’être, prendre soin de l’attente des autres, prendre soin des choses importantes, c’est un talent rare.

Inès a plusieurs talents rares : l’empathie c’est dit ! Et aussi l’esprit de synthèse et de décision, la diplomatie, l’acharnement au travail, la créativité, le sens de l’équipe, la présence…

Elle est aussi autrice, et parent, et amie… Inès me téléphone souvent en marchant. Son sourire s’entend, sa colère aussi quand la précarité de nos professions l’assaille.

Inès a présidé le Comité belge durant 3 ans, et a participé au Conseil d’Administration de la SACD à Paris à ce titre. Pascal Rogard salue son travail dans le rapport annuel 2017… Vous lirez cela.

Inès m’a appris que la délicatesse est la culture suprême.

Ensemble, nous avons pensé que la SACD est une et diverse, une vieille maison et de très jeunes autrices et auteurs, moderne et constante dans ses combats pour la création, forte de son plus faible membre.

Nous avons souhaité que le Comité belge doive continuer à faire l’histoire culturelle de ce pays, et désormais de l’Europe. Et Inès a encore plus travaillé, jours, soirs et week-end, par monts et par vaux.

Je pourrais tenter un portrait d’Inès en Dona Quichotte.
Sur une veille mule, je la suivrais… avec émerveillement, sur les chemins cahotants. Nos moulins nous les connaissons : la liberté de création, les cultures d’Europe, le respect des créateurs et créatrices, le combat des femmes pour l’équité, l’exigence des choses bien faites et bien dites, bien racontées et bien filmées, le verbe et l’image, l’audace, le rêve et la fête.
Mais je dois d’abord relire Cervantès !

Non, je n’ai pas de pudeur à vous le répéter, « je la suivrai »,
pour la bonne raison que pendant 3 ans je l’ai suivie notre Présidente sortante, en un parcours dont nous nous souviendrons.

Ils sont importants ces chemins partagés !

Merci Inès. »

Merci Inès !